Terrasses du Larzac

Les Romains plantent les premières ceps pendant l’Antiquité. Les moines bénédictions des abbayes d’Aniane et de Saint-Guilhem-le-Désert agrandissent par la suite le vignoble. Les seigneurs locaux autorisent au 16ème les paysans à aménager des terrasses sur les pentes du Larzac pour y cultiver des amandiers, des oliviers et des vignes. Ils consomment les fruits mais échangent leur vin contre du lait, de la viande et des céréales avec les habitants du Massif Central au cours des siècles suivants. L’oïdium puis le phylloxéra dévastent le vignoble à la fin du 19ème siècle. Les viticulteurs le reconstituent au début du siècle suivant en plantant des ceps résistants aux maladies. Ils sont autorisés en 2005 à accoler la mention Terrasses du Larzac à l’AOC Coteaux du Languedoc qu’ils utlisent pour garantir l’origine de leur production puis, souhaitant disposer d’une appellation spécifique à leur terroir, les producteurs obtiennent neuf ans plus tard la création de l’AOC Terrasses du Larzac.

Les principaux cépages autorisés sont le Grenache noir, le Carignan, le Mourvèdre, la Syrah mais les viticulteurs peuvent également cultiver le Cinsault, la Counoise, le Lledoner Pelut, le Morrastel et le Terret noir. Les ceps reposent sur des sols constitués de sables, d’argile, de marnes, de grès, de schiste, de calcaire et de ruffes rouges.

Les vignes bénéficient d’un climat méditerranéen. les écarts de températures sont importants entre le jour et la nuit. Les précipitations atteignent huit cents à neuf cents millimètres par an (elles tombent principalement au printemps et à l’automne). Le plateau du Larzac protège le vignoble des vents du nord.