Coteaux du Giennois

L’abbaye cistercienne de la Roche à Myennes et la Commanderie des Templiers plantent de nombreuses vignes au Moyen Age. Régulièrement étendu pour accroître une production écoulée à Paris depuis l’achèvement du canal de Briare en 1642, le vignoble couvre deux mille trois cents hectares à Gien et mille cinq cents hectares à Cosne-sur-Loire lors de l’arrivée du phylloxéra en 1890. Les viticulteurs ont tenté de le préserver des ravages causés ailleurs en France par cet insecte en créant le syndicat antiphylloxérique de Gien (1886) et le syndicat antiphylloxérique de Cosne-Cours-sur-Loire (1888). Cultivant le Gamay et le Pinot noir pour produire des vins rouges ainsi que du Sauvignon pour élaborer des vins blancs, les producteurs de Gien obtiennent la création de l’AOVDQS Vins des coteaux du Giennois ou Côtes de Gien en 1954. Les viticulteurs de Cosne-sur-Loire peuvent l’utiliser à partir de 1966 pour garantir également l’origine de leurs vins. Elle est remplacée en 1998 par l’AOC Coteaux du Giennois après la mise en place de règles de production beaucoup plus strictes.

Le Gamay, le Pinot noir et le Sauvignon sont les seuls cépages autorisés. Les ceps reposent sur des sols constitués de calcaire et de silice.

Les vignes bénéficient d’un climat océanique dégradé. La Loire adoucit les températures en permanence et le massif du Pays-Fort bloque la plupart des nuages poussés par les vents d’ouest (les précipitations atteignent seulement six cent cinquante millimètres par an).