Les premières vignes sont cultivées par les Romains durant l’Antiquité. Le mariage en 1152 d’Aliénor d’Aquitaine et du roi d’Angleterre, Henri Plantagenêt, ouvre le marché londonien au vin de Cahors surnommé black wine outre-Manche en raison de sa couleur sombre. Le vignoble est ensuite régulièrement agrandi et les expéditions vers le port de Bordeaux sont facilitées grâce au balisage de nouveaux chemins de halage le long de la rivière et à la construction d’écluses. Une longue période de prospérité s’achève lorsque les bordelais mettent en place en 1373 des mesures protectionnistes pour préserver leur vignoble. Après la destruction du vignoble par le phylloxéra à la fin du 19ème siècle, les viticulteurs replantent des cépages hybrides mais les vins sont de piètre qualité. Le tribunal de première instance du Lot reconnaît l’appellation d’origine Cahors en 1930 et les producteurs obtiennent en 1951 la création d’une AOVDQS pour garantir la provenance de leurs vins. Plusieurs vignerons fondent l’année suivante la cave coopérative de Parnac pour mutualiser la vinification et améliorent la qualité de leurs vins en cultivant à nouveau le Malbec, un cépage qui rendit la région prospère pendant des siècles. L’adoption de règles de production plus strictes permet aux viticulteurs d’obtenir la création de l’AOC Cahors en 1971.

Le principal cépage autorisé est le Malbec mais les viticulteurs peuvent également cultiver le Merlot et le Tannat. Les ceps reposent sur des sols constitués d’alluvions, de marnes et de calcaire.

Les vignes bénéficient d’un climat océanique soumis aux influences méditerranéennes et continentales. L’hiver est froid et l’été est chaud. Les précipitations atteignent sept cents millimètres par an. Le vent d’autan, chaud et sec, souffle sur le vignoble en automne.