Fiefs vendéens

Les vins produits sur le littoral vendéen sont vendus aux négociants hollandais ou écoulés en Angleterre au Moyen Age. Les autres vins, issus de vignes situées dans les terres, sont écoulés localement. Le vignoble couvre dix-huit mille hectares en 1880. Pour améliorer la qualité de leurs vins, les viticulteurs ne replantent que des cépages nobles (Gamay, Chardonnay, Cabernet Sauvignon) sur les coteaux les plusieurs ensoleillés après la destruction de leurs vignes par le phylloxéra à la fin du 19ème siècle. Ils regroupent en 1953 quatre des cinq vignobles sous la bannière Anciens Fiefs du Cardinal en hommage au Cardinal de Richelieu qui donna des terres aux plus pauvres pour qu’ils cultivent la vigne lorsqu’il était l’évêque de Luçon. Elle est remplacée par l’appellation simple Vins des Fiefs Vendéens en 1965. Accordée aux viticulteurs en 1974, l’appellation Vin de pays des Fiefs Vendéens est remplacée dix ans plus tard par l’AOVDQS Fiefs Vendéens. Après la mise en place de règles de production plus strictes, les viticulteurs obtiennent en 2011 la création de l’AOC Fiefs Vendéens dont l’aire de production inclut également le vignoble de Chantonnay.

Les principaux cépages autorisés sont le Pinot noir, le Cabernet Franc, la Négrette, le Chenin et le Gamay mais les viticulteurs peuvent également cultiver le Cabernet Sauvignon, le Chardonnay, le Grolleau gris et le Sauvignon. Les ceps reposent sur des sols constitués de schiste, de rhyolites, de gneiss, d’amphibolites et de calcaire.

Les vignes bénéficient d’un climat océanique tempéré. Le sud est moins pluvieux, plus chaud et plus ensoleillé (mille quatre cent trente heures par an) que le nord de la Vendée.