Gaillac Premières Côtes

Plantées par les Romains durant l’Antiquité, les vignes sont détruites lors des invasions barbares. Le vignoble est reconstitué au Moyen Age par les moines de l’abbaye de Saint-Michel et les consuls de Gaillac éditent en 1221 une charte pour protéger la qualité des vins (publication des dates des vendanges, sélection des cépages, interdiction des vins étrangers et marquage des tonneaux). Les terres de l’abbaye de Saint-Michel sont rachetées par les paysans et les bourgeois locaux peu après leur confiscation lors de la révolution de 1789. Confrontés à la destruction du vignoble par le phylloxéra dans les années 1870, les viticulteurs replantent rapidement de nouvelles vignes pour relancer la production. Ils obtiennent en 1938 la création de l’AOC Gaillac Premières Côtes aux règles de production plus contraignantes que celles de l’AOC Gaillac créée la même année. Aussi étendue que cette dernière pendant treize ans, l’AOC Gaillac Premières Côtes est circonscrite en 1951 aux seuls coteaux formant un arc de cercle sur la rive droite de la rivière.

Les principaux cépages autorisés sont le Len de l’el, le Mauzac, le Mauzac rose et la Muscadelle mais les viticulteurs peuvent également cultiver l’Ondenc et le Sauvignon. Les ceps reposent sur des sols constitués de cailloux, de sables, de calcaire et d’argile.

Les vignes bénéficient d’un climat aux influences océaniques et méditerranéennes. L’hiver est doux et l’été est chaud. Les précipitations (sept cents à huit cents millimètres par an) sont importantes au printemps et très faibles de mai à octobre. Le vent d’Autan, chaud et sec, souffle parfois sur le vignoble.