Les Romains possèdent trois domaines viticoles durant l’Antiquité. Considérant que les graves sont de mauvais cailloux impropres à la culture de la vigne, les paysans locaux préfèrent cultiver le seigle au Moyen Age. Ils se ravisent lorsque les moines et les seigneurs multiplient au 13ème siècle les plantations de vignes sur ce sol aride et peu fertile. Elles sont plantées loin de l’estuaire au siècle suivant pour éviter que le vignoble soit victime de la pourriture engendrée par l’humidité du fleuve. Les seigneurs et les bourgeois locaux agrandissement considérablement le vignoble au 18ème siècle pour augmenter la production. Il couvre mille cinq cents hectares peu avant la destruction de nombreuses vignes par le phylloxéra à la fin du siècle suivant. Les viticulteurs fondent en 1936 le syndicat de Moulis qui obtient deux ans plus tard la création de l’AOC Moulis (ou Moulis en Médoc à partir de l’année suivante) pour garantir l’origine des vins.

Le Cabernet Sauvignon, le Cabernet Franc, le Côt (Malbec), le Merlot, la Carmenère et le Petit Verdot sont les seuls cépages autorisés sont les seuls cépages autorisés. Les ceps reposent sur des sols constitués de graves, de calcaire et d’argile.

Les vignes bénéficient d’un climat océanique. L’océan Atlantique et l’estuaire de la Gironde limitent les écarts de températures au cours de l’année. Les précipitations sont modérées (elles sont réparties sur l’ensemble de l’année). L’automne peut être très pluvieux ou très ensoleillé.